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Dans la vallée de la Tarap, à l’entrée du village de Do, en venant de Tokyu, deux chörtens-porte (kani-chörten) marquent l’approche du lieu habité. L’un est bouddhiste nyingmapa, l’autre est bönpo.

Le chörten appelé Yungdrung Wöbar ( gYung drung ‘od ‘bar) est recouvert de fresques d’importantes divinités bönpo. Il possède quatre niveaux. Le premier est appelé Rirab (ri rab) et symbolise le Mont Meru. La seconde, le vase, est appelée Nödjin. Il est coiffé des treize roues de la puissance qui symbolisent le bhumi ou les treize étapes vers l’illumination.

Deux stupas plus petits ont été édifiés en face du Yungdrung Wöbar ainsi qu’un grand mur à matri.

C’est l’un des quatre grands chörtens que construisit Treton Namkha Gyaltsen (un célèbre lama bönpo de Pugmo au Dolpo.

Ensuite, afin d’établir la doctrine des enseignements du Bouddha pour les générations futures, moi, Treton Namkha Gyaltsen, ainsi que tous les mécènes, j’ai construit ce support pour que tous les êtres sensibles se purifient complètement de leurs obscurcissements et atteignent le mérite parfait et la libération.

Puis, à la jonction des trois vallées, sous la montagne Riwo Bumpa, le stupa de Yungdrung Wöbar a été construit et je l’ai consacré avec des prières pour le plus grand bénéfice de tous les êtres sensibles.


 

 

Les murs sont peints de représentations de divinités bönpo. Tönpa Sherab, Shenla Wökar, Drenpa Namka.

 

Tönpa Sherab
Shenla Ökar

Le toit du passage intérieur est décoré de mandalas dont ceux de

  • Kunzang Gyalwa Düpa,

  • Matri Rinchen Dronma

  • Nampar Jompa (g.Yung drung rNam par ‘joms paTrowo Namjon)

  • Dutrisu (du nom du mantra), AH KAR AH MÉ DU TRI SU NAK PO ZHI ZHI MAL MAL SO HA, l’un des trois « mantras essence » du Bön.

  • Do Yungdrung Longgye (Do Yungdrung Longgye Lhatsog kyi Kyilkhor , le mandala des quatre seigneurs transcendants),

  • Khyun gmar (Garuda rouge)

  • et Tsewang Bö Yulma ( tshe dbang bad yul ma) – un cycle de pratiques dédié à Tsewang Rigdzin, rituel d’offrande (ganapuja) effectué lors d’un décès pour assurer une bonne réincarnation.

Les divinités elles mêmes sont peintes au centre des mandalas et non pas leurs symboles ou syllabes germes (bija).